☂ Aux petits mots les grands remèdes - Michaël Uras
Quel ne fut pas mon bonheur en voyant ce roman lors des parutions de la rentrée littéraire ? Un livre qui évoque avec passion la littérature et les livres, au travers de la bibliothérapie, un concept que je ne connaissais absolument pas et que j’étais très heureuse de découvrir. Malheureusement, je n’ai pas été emballée autant que prévu…
Résumé :
Alex a choisi d'exercer un métier peu commun : bibliothérapeute.
Il tente de soulager les maux de ses patients grâce à la littérature. Parmi eux, Yann, un adolescent malmené à l'école, qui refuse de s'ouvrir au monde, le cynique Robert Chapman, étouffé par son travail, qui a oublié comment parler à sa femme et Anthony Polstra, le célèbre joueur de foot qui refuse de s'avouer certaines de ses passions.
Mais si Alex se montre doué dans sa profession, il doit bien reconnaître que sa vie privée laisse à désirer...
La littérature pourra-t-elle aider le bibliothérapeute lui-même ? La clef du bonheur se trouve-t-elle entre les lignes des ouvrages qu'il a tant aimés ?
En convoquant les auteurs qui ont copté, Michaël Uras propose sous une plume vive et légère, une histoire revigorante et moderne qui rend hommage aux mots, ceux des autres, ou ceux que chante notre petite musique intérieure.
Mon avis : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
J’ai découvert Alexandre et, malgré son métier atypique, qui se sert de romans pour guérir les maux des autres. Classiques, contemporains, tout y passe. De nombreuses références à des poèmes de Victor Hugo, des passages du Spleen de Baudelaire, des œuvres de Maupassant, Balzac : autant vous dire qu’Alex a un répertoire grand comme le monde. Même si sa mère lui reproche de lire les livres plutôt que de les étudier en profondeur, Alexandre n’en a cure.
Cependant, bien qu’il doive soigner Yann, un adolescent victime d’un accident de voiture, Anthony Polstra, un célèbre joueur de football et Robert Chapman, un commercial victime de burn-out, Alexandre s’oublie et oublie qu’il a lui aussi quelques soucis d’ordres personnels à régler. Cela m’a un peu dérangé… Sa rupture avec Mélanie revient beaucoup dans l’histoire et montre que notre héros n’est pas qu’un guérisseur littéraire doté de multiples références mais bien quelqu’un. Malheureusement, je n’ai pas été transcendée par le personnage d’Alexandre. Je dois avouer qu’il m’a un peu ennuyée…
J’ai été déçue de cette lecture, j’ai regretté qu’elle ne soit pas davantage profonde. La bibliothérapie est un concept qui me rend curieuse et je pense que j’aurais aimé connaître les méthodes d’Alexandre de manière plus détaillée. Ce côté-là du roman m’a semblé fade et plat… Les relations qui lient le protagoniste avec sa mère, son ex-petite-amie ne m’ont pas non plus apporté ce qui me manquait et cela a accentué mon ennui.
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Un roman prometteur dont l’idée de thérapie est curieux et très intéressante mais qui ne m’a semblé être creusée en profondeur. J’ai eu la sensation de rester à la surface et de ne pas m’impliquer dans les aventures d’Alexandre.